Avec l'affaiblissement du mouvement, la répression administrative s'en donne à cœur-joie !

Publié le par Tarbes à gauche

 

 

Depuis le retour des vacances de Toussaint, on peux noter un net affaiblissement du mouvement lycéen, que ce soit localement ou nationalement, plusieurs facteurs sont en jeu, mais l'un de ces facteurs, n'est autre que la répression des administrations des lycées.

On ne compte plus les sanctions, parfois idiotes, qui tombent sur les lycéens qui sont soupçonnés d'avoir participé à l'organisation de blocage de lycée, ou simplement à l'organisation de la contestation lycéenne sur leur ville.

Les ordres de Nicolas Sarkozy envers les préfets pour casser le mouvement sont clairs: fermeté de la parole policière, devant les lycées, avant même que les appels à la grève soit lancé. Et cette fermeté va de paire avec les administrations des lycées, pour bien faire en sorte que le mouvement se casse, par la peur et l'intimidation.

Sur Tarbes, on a pu constater la mise en retenu de plusieurs lycéens pour avoir manifesté, alors qu'aux dernières nouvelles, il n'est pas interdit de manifester pour un lycéen.

Les retenus sont couplées à la convocation des parents, avec de la part des proviseurs, des paroles faciles permettant de discréditer les enfants devant les parents.

Une fille a même été poussée à bout, devant son père, dans le bureau de son proviseur. Elle s'est mise à pleurer suite à des accusations sur le mouvement, mais aussi des accusations plus personnelles qui n'ont rien à voir avec le rôle les devoirs d'un proviseur.

On peux noter aussi que certains proviseurs font pression sur les professeurs pour qu'ils mettent des zéros aux lycéens qui manifestaient et qui n'ont pu rendre leur devoir à temps.

Les exclusions temporaires du lycée et des internats aussi pleuvent sur nous, avec parfois des motifs contestables.

A la suite de toutes les sanctions recensées, nous tentons de mettre en place une défense claire de nos positions.

Le gouvernement et les sanctions administratives sont là pour casser le mouvement d'ampleur qui a fait si peur à Nicolas Sarkozy.

En réponse à tous ça, nous n'aurons qu'un mot: SOLIDARITÉ !

Nous avons manifesté tous ensemble face à cette réforme des retraites, injuste et inégalitaire, et nous combattrons ensemble la répression.

 

Aujourd'hui, les lycéens n'ont-ils plus le droit de manifester pour leurs opinions ?

 

Nous n'avons pas eu le droit de choisir notre Président, mais nous avons le droit de choisir notre avenir !

Solidarité de toutes les luttes ! Salariés, retraités, jeunes, tous ensemble !


Jean-Luc Ledan, porte-parole lycéen du Lycée Marie-Curie, à Tarbes.

Publié dans vie municipale

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