Du luxe, rien que du luxe....

Après Séguéla, l'ami de Sarkozy qui a déclaré que "si à 50 ans on a pas de rolex, c'est qu'on a raté sa vie", on a appris que le maire de Tarbes soutenait un projet de résidence haut de gamme sur le site de l'ancienne institution Saint-Dominique, rue Georges Clémenceau. Il s'inscrit donc à son tour dans l'esprit bling bling de ceux qui en ont et qui le montrent avec ostentation. Tout le monde sait que sur Tarbes, il manque plusieurs centaines de logements sociaux pour répondre à la demande existante. Cela conduit, souvent des familles avec enfants à revenus moyens, a préférer s'orienter vers les communes avoisinantes devant la pénurie et le prix élevé des loyers au sein même de Tarbes. L'exemple des résidences défiscalisées est pourtant là pour rappeler l'échec de la politique de logement de standing au détriment de logements sociaux. Près de 40% de ces résidences sont aujourd'hui toujours vides fautes d'acquéreur ou de loueur devant le prix important des loyers. Notre maire s'entête dans cette politique car évidemment, il préfère voir s'installer à Tarbes des familles bling bling qui vont constituer son électorat, plutôt que des familles modestes qui seraient insensibles à sa politique haut de gamme (palmiers au centre ville, le Rex, résidences Laforêt...).
Trémège reste fidèle à la politique de la droite qui privilégie et répond aux intérêts d'une minorité possédante d'un côté. D'un autre côté, il laisse faire des marchands de sommeil qui profitent du manque de logements sociaux et de la désespérance des plus démunis pour se remplir les poches. Ce thème sera l'objet d'un article prochainement.