L'UMP pratique la censure à Paris comme à Tarbes

L'article précédent relatait la censure que Trémège a pratiqué, lors de la réunion de quartier de Solazur, lorsque un opposant a voulu porter la contradiction sur la vidéosurveillance. Il en est de même au niveau national dans le cadre du pseudo débat sur l'identité nationale que le ministre des rafles et expulsions a mis en place pour récupérer l'électorat lepéniste avant les régionales. On apprend aujourd'hui que de nombreux messages critiques sur la politique gouvernementale font l'objet d'une censure régulière. Le ministre a le culot de parler d'outil participatif pour le site mis en place dans le cadre de ce débat.

Pour la droite locale comme nationale, la démocratie participative s'arrête là où les critiques commencent. Tout débat consiste pour la majorité à mépriser et insulter l'opposition (cf article de la dépêche du midi d'aujourd'hui:http://www.ladepeche.fr/article/2009/11/03/706791-Que-l-on-ne-nous-prenne-pas-pour-des-guignols.html ) et à essayer d'étouffer les arguments critiques.
Sur la censure exercée sur le site du débat sur l'identité nationale, nous vous conseillons la lecture d'un article du site RUE 89: http://www.rue89.com/2009/11/03/debat-sur-lidentite-nationale-des-textes-dinternautes-censures-124503

L'opposition existe encore, c'est la base de la démocratie.  La majorité va devoir s'y habituer car au niveau local TAG va prendre de plus en plus de poids, de visibilité et incarnera demain l'alternative à la politique libérale-sécuritaire menée par la municipalité UMP.